Chez e3k, nous sommes fiers d’aider des travailleurs étrangers à venir s’établir et travailler au Canada. Cela nous permet, du même coup, de faire profiter le Canada de nouvelles ressources spécialisées.
Au début du mois d’août, nous avons eu la chance d’accueillir (enfin) deux nouvelles employées au sein de notre équipe qui occupent toutes deux le poste de programmeur Python / Odoo. Il s’agit là de la concrétisation d’un processus qui a débuté il y a près de 2 ans.
Nos collègues ont commencé à travailler avec nous à distance à partir du mois de mai 2020 puisqu’elles résidaient en Algérie. Nous avons donc pu bénéficier de leurs connaissances et de leur savoir-faire tout au long de la démarche. Il faut d’abord préparer les dossiers d’immigration, pour lesquels nous avons fait appel à un avocat. Il était primordial d’avoir un dossier bien ficelé afin de ne pas retomber à la case départ en cours de processus.
Ensuite, il y a les démarches liées à l’obtention du Certificat d’Acceptation du Québec (CAQ) nécessaire pour entamer les démarches d’obtention du permis de travail. Un permis de travail fermé (permis de travail lié à un employeur donné). Les étapes subséquentes s’enchaînent à pas de tortue, contexte de pandémie oblige.
Chaque nouvelle étape semble plus longue que la précédente. Tous les documents étant en règle, nous ne pouvons faire autrement qu’attendre que les filles puissent sortir du pays. Nous avons été en communication et avons appris à nous connaître sur les heures de travail, les filles travaillant sur les horaires du Canada.
Avec le lot de défis que représentait le voyage en avion à l’été 2021 (preuve vaccinale, résultat négatif d’un test Covid-19 avant d’embarquer dans l’avion ET à l’arrivée, quarantaine obligatoire à l’hôtel puis à la résidence…) et du processus d’immigration, il ne faut pas oublier qu’à la base les filles changent de pays et changent de vie en quittant famille et amis. C’est toute une preuve de courage!
Finalement, le sprint final. Nous avons mis les bouchées doubles un mois avant leur arrivée pour trouver un logement, leur fournir un ameublement de base, nous assurer qu’elles ne manquent de rien durant leur quarantaine de 14 jours.
Bien sûr, cette démarche requiert un investissement financier important, mais vu la pénurie de main-d’œuvre actuelle, le jeu en vaut grandement la chandelle. Il est vrai que recruter à l’étranger n’est pas simple, il faut être prêt à garantir un emploi à nos candidats et à s’engager avec eux dans la démarche, mais la valeur ajoutée à l’équipe nous permet d’atteindre de nouveaux objectifs stratégiques.
Mais l’important est qu’elles sont là, bel et bien là, soit au bureau de Boucherville ou en télétravail à partir du logement qu’elles partagent. Encore une fois, bienvenue Rima et Assia. Nous sommes fiers de vous compter parmi les membres de la famille e3k.
Accueillir des travailleurs étrangers